Les débouchés pour l’artisanat d’art tunisien restent jusqu’à présent trop limités et ce pour plusieurs raisons:
- Le marché local n’offre pas de débouchés suffisamment importants
- La concurrence mondiale pénalise les exportations de produits tunisiens
- La demande étrangère est de plus en plus exigeante quant à la qualité des produits et leur caractère standardisé (capacité de produire un même produit en grande quantité).
Pour vous artisans, l’exportation reste une étape importante du développement de votre activité. Vendre ses produits à l’étranger permet d’accéder à une clientèle bien plus importante que celle du marché local. Mais le succès d’une telle démarche demande une organisation particulière et du sérieux.
Cette activité d’exportation est d’autant plus importante que depuis quelques années un changement s’opère : les consommateurs occidentaux prennent conscience de l’inégalité du commerce Nord/Sud et souhaitent agir en conséquence en privilégiant les produits issus du sud ayant été produits dans des conditions « équitables ». Un nouveau marché à l’exportation est donc en train de se développer mais les exigences des consommateurs n’en restent pas moins strictes.
Il est important pour vous de distinguer deux types d’activités exportatrices:
- L’exportation classique : les produits sont commercialisés sur les foires, salons internationaux et dans des boutiques d’artisanat en Amérique du Nord et en Europe. Ce type de commerce offre des débouchés ponctuels mais ne permet pas dans la plupart des cas à un artisan de subvenir pleinement à ses besoins et aux besoins de sa famille.
- Le commerce équitable : c’est une nouvelle forme de commerce en pleine essor, liée à des exigences particulières du consommateur étranger, caractérisée par un partenariat durable avec le distributeur et des conditions commerciales plus justes.